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1.
Revue d'epidemiologie et de sante publique ; 71(3):101685-101685, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2292882

ABSTRACT

Introduction L'épidémie de COVID-19 a désorganisé la prise en charge des cancers. En France, celle des sarcomes est organisée par le Réseau national de référence NETSARC+, multidisciplinaire et labellisé. L'objectif de cette étude est de comparer les délais de prise en charge des cas incidents de sarcomes des tissus mous (STM) diagnostiqués en 2019 et 2020, au sein du réseau et d'expliquer ces délais. Méthodes Une étude de cohorte multicentrique rétrospective a été initiée à partir de la base nationale NETSARC+. Les sujets majeurs ayant un diagnostic (au sein ou en dehors du réseau) confirmé de STM des membres, ceinture ou du rétropéritoine ont été inclus. Les facteurs structurels et organisationnels (2019 et 2020) des 25 établissements labélisés ont été collectés par enquête dédiée (nombre d'anatomo-pathologistes, de séances de RCP dans l'année, de chirurgiens, de lits, etc.). Le temps jusqu'à la chirurgie (TC) est défini par le délai entre la date de diagnostic et la date de la première chirurgie, en considérant le décès en évènement en compétition. Le temps jusqu'à la première Réunion de concertation pluridisciplinaire spécialisée sarcomes (T-RCP) est défini par le délai entre la date de diagnostic et la date de la première RCP post-diagnostic au sein du réseau. Le TC est décrit chez les sujets opérables (non métastatiques) selon l'année de diagnostic, en termes d'incidence cumulée. Le T-RCP est décrit selon l'année de diagnostic, par la méthode de Kaplan-Meier. Les tests de comparaison sont bilatéraux et au seuil de 5%. Résultats Le nombre de cas incidents est similaire en 2019 (n=1486) et 2020 (n=1474), malgré un nombre inférieur de cas diagnostiqués au premier semestre 2020 (678 versus 729 au S1 2019). L'âge médian [IQR] au diagnostic (65 ans [50-74] versus 66 ans [53-75]), la proportion de tumeurs de moins de 5 cm (23,6 % versus 21,2 %), de grade 1 (15,3 % versus 14,8 %), de métastase au diagnostic (11,3 % versus 10,6 %) et de traitements néo-adjuvants (24,3 % versus 26,7 %) sont similaires entre 2019 et 2020. La déprogrammation d'actes chirurgicaux quel que soit l'organe a été rapportée par 88 % des centres répondeurs, avec une médiane de 3 (IQR : 1-3) vagues de déprogrammation. Pour les STM, le temps jusqu'à la chirurgie est similaire entre 2019 et 2020 avec, respectivement, une incidence cumulée de patients opérés à six mois de 75,0 % (IC 95% : 72,4;77,5) et 79,5 % (IC 95% : 77;81,8) et à un an de 84,4 % (IC 95% : 82;86,4) et 87,3 % (IC 95% : 85,1;89,2). La chirurgie a été plus fréquemment réalisée dans un centre expert du réseau en 2020 (63,4 % versus 57,2 % en 2019, Chi2 : p=0,0147). Le nombre de séances de RCP réalisées par centre est supérieur en 2020 par rapport à 2019 (médiane [IQR] : 50 [47-52] versus 49 [35-51], Wilcoxon rangs signé: p=0,0176). Chaque année, 99 % des patients ont eu au moins une RCP post-diagnostic. Le T-RCP médian est de 28 jours (IC 95% : 27-30) en 2019 et 25 jours (IC 95% : 22-26) en 2020 (Logrank: p=0,0038). Conclusion Les nombre de cas incidents et opérés pour STM des membres sont similaires en 2019 et 2020. Au sein des centres labellisés, l'année 2020 a été marquée par des vagues de déprogrammation chirurgicale mais sans augmentation des délais de prise en charge des patients atteints de STM. Au vu de ces résultats, le réseau labellisé semble être une organisation robuste en cas de crise sanitaire majeure. Mots clés Sarcomes , Réseau de soins , COVID-19 Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

4.
Annals of Oncology ; 32:S1150, 2021.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1432902

ABSTRACT

Background: Although video teleconsultations (TCs) have shown benefits for clinical follow up in oncology, its development appears very delayed in routine practice. The COVID pandemic has required French physicians to use them, mostly during the first lockdown period. This study aims to identify barriers to TCs development by assessing patient’s and physician’s satisfaction regarding this experience. Methods: Patients who took part in at least one TC during the 7 weeks of strict confinement (from March 7 to May 11, 2020) were asked via email to complete a questionnaire of close-ended questions (5 points Likert scale) with the possibility of additional comments. Their answers were anonymized and gathered via Sphinx, a secured statistical analysis software. A second questionnaire was sent to each physician who conducted these TCs. We then aimed to analyze each patient and physician characteristics and comments, according to their degree of overall satisfaction. Results: 531 patients and 35 physicians (oncologists, surgeons, anesthetists, radiotherapists) used TCs;307 patients (57.8%) and 31(88.5%) physicians completed the survey. Patient’s average age was 59. 140 (46.7%) of them lived in a rural area and 193 (64.3%) lived more than one hour away from their cancer center;66.9% of them were overall satisfied. Unsatisfied patients (12.1%) had the same characteristics as the overall population. Apart from the lack of clinical examination, the main complaints of this group of patients were about altered communication with their physician (44.4% vs 22%), troubles with technical set up (38.9% vs 13.5%) leading to 50% of consultations by phone. Average satisfaction rate among physician was 80.7%. They mainly reported altered relationship with their patient, mostly during tough announcements. Preferred indications were surveillance consultation and treatment monitoring. Conclusions: This study shows high rate of overall satisfaction, from both patients and physicians. TCs seem to provide a suitable alternative to standard in-person consultations, therefore improvements are needed to optimize this technique. Legal entity responsible for the study: Institut Bergonié. Funding: Has not received any funding. Disclosure: All authors have declared no conflicts of interest.

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